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QUE SAVEZ-VOUS VRAIMENT A PROPOS DES PUCES DE CARTOUCHES DE TONER ?

Qu’est-ce qu’exactement que la puce d’une cartouche toner ? A quoi une puce de cartouche toner sert-elle ? Qu’est-ce que ne peut PAS faire une puce ?

Il est à la fois facile et difficile de répondre à ces questions. Etant donné qu’elles constituent une part important de notre secteur, nous avons pensé qu’il était temps de s’interroger sur les origines des puces de cartouches ainsi que sur la manière dont elles se sont développées au fil des années.

Nous examinerons aussi les différentes technologies utilisées, les différences apportées par les derniers modèles de puces ainsi que leur rôle exact, ce qu’elles peuvent ou ne peuvent pas faire.

Avant de commencer, penchons-nous un instant sur l’histoire des puces. Avant leur apparition, un grand nombre de cartouches utilisaient des fusibles électriques, de formes variées. Très économiques, ils étaient faciles à changer.

Lorsque les premières puces sont apparues dans les cartouches, elles étaient très rudimentaires et faciles à réinitialiser. En effet, elles pouvaient être réinitialisées en réécrivant simplement le code. L’imprimante TEC 1305 fut, au printemps 1992, l’un des premiers modèles à utiliser des puces. Les puces utilisées dans les TEC 1305, comme immédiatement après dans les imprimantes Xerox N24, étaient des équipements au fonctionnement très simples.

HP commença également avec ses propres puces, des modèles très simples, pour les modèles Color LJ 4500. Il suffisait de les insérer dans leur compartiment.

Lexmark a toujours été l’un des fabricants les plus difficiles du secteur. S’il n’était pas très difficile de procéder avec le modèle Optra T (4069), les choses ont changé avec l’apparition des séries T520. , sur leur circuit imprimé. L’une des premières puces compatibles a ainsi été ajoutée au dos d’une puce Lexmark d’origine. Depuis, la taille des circuits imprimés et des composants utilisés a bien diminué, ce qui a permis d’en avoir de la taille des puces originales.

A quelques exceptions près, toutes les puces HP et Lexmark sont munies, sur leur circuit imprimé, de plaques métalliques qui rentrent en contact avec la machine une fois installées. (sauf sur les HP-4100, 4600 and 9000).

Il existe un autre type de puce : les puces RF (Radio Frequency, en anglais, pour Fréquence Radio). Ces puces émettent un signal au travers d’une petite antenne pour communiquer avec l’imprimante. Les antennes peuvent être une bobine rigide ou même une étiquette fine sur laquelle un circuit flexible a été imprimé. Elles peuvent énormément varier d’un modèle à un autre.

Les puces intégrant un micro-processeur sont la dernière nouveauté technologique, et ce aussi bien chez les fabricants que les revendeurs de pièces de rechange. Elles sont conçues de telle sorte qu’il s’agit plus de hardware que de software.

TOUTES LES PUCES A MICROPROCESSEUR SONT-ELLES LES MEMES?

Etant donné que toutes les puces munies d’un microprocesseur se ressemblent, sont-elles toutes égales ?

Bien qu’elles soient tout fabriquées de la même manière, le design peut être très différent. A l’heure actuelle, elles sont principalement de deux

types, certaines étant conçues pour ne pas intégrer de module d’encodage. Le module d’encodage est ce qui calcule la réponse à la question que pose l’imprimante. Les puces les moins chères n’en disposent pas. En fait, les puces existantes sont émulées pour pouvoir répondre aux questions les plus courantes mais si le firmware (ou micrologiciel) de l’imprimante est mis à jour et qu’il pose de nouvelles questions, ou même simplement s’il reformule l’une des questions habituelles, les puces ne peuvent y répondre correctement et l’imprimante affiche un message d’erreur.

La raison pour laquelle deux types de puces existent est tout simplement le coût. Le module d’encodage augmente considérablement le prix. Si une puce dispose du module d’encodage, elle peut émuler la puce d’origine à 100%. Les mises à jour du firmware importent peu puisque ce module calcule la bonne réponse. Il ne s’agit pas uniquement d’une réponse programmée comme celles des puces plus économiques. Lorsqu’elles ne sont pas utilisées (pas encore utilisées), les nouvelles puces et machines HP sont capables de lancer une deuxième commande de contrôle. Seules les puces dotes d’un module d’encodage seront capables de répondre correctement.

QU’EST-CE QU’UNE PUCE DE CARTOUCHE ?

Après ce bref historique, nous pouvons maintenant essayer de répondre à la question : qu’est-ce qu’exactement qu’une puce de cartouche ? A quoi sert vraiment une puce ?

Commençons par examiner ce qu’est une puce.

Une puce de cartouche est un équipement qui communique avec la machine, l’imprimante de manière directe ou par RF (Radio Frequency, Fréquence Radio en français).

  • Elles sont généralement montées sur un petit circuit imprimé.
  • Elles disposent d’une mémoire pour stocker des informations.
  • Elles sont parfois dotées d’un processeur pour fournir les réponses exactes.
  • Elles sont munies d’un circuit qui contrôle la puissance afin d’alimenter le processeur si nécessaire.
  • Elles protègent des pics de tension.

En général, une puce :

  • Contient des informations relatives à la cartouche (afin que la machine puisse savoir que la bonne cartouche a été installée)
  • Répertorie de rendement de la cartouche
  • Répertorie les régions (dans le monde entier, étant donné que certains fabricants utilisent des codes géographiques différents selon les régions)
  • Permet une identification pour autoriser la communication

- Doit répondre correctement aux questions de la machine

- Utilise l’encodage correct

- Répond dans un délai précis

  • Contient les données nécessaires pour que la machine puisse gérer l’utilisation du toner

- La machine détermine le niveau du toner et transmet cette information à la puce.

- La puce renverra cette information à la machine lorsqu’elle en aura besoin.

  • Enregistre des informations sur la machine en marche lorsque la cartouche est utilisée

- La machine compte les pages imprimées et enregistre cette info sur la puce.

- La machine compte les pixels imprimés (taux de couverture de la page) et enregistre également cette info sur la puce.

- La puce renverra cette information à la machine lorsqu’elle le demandera.

Il est intéressant de noter que les anciens modèles n’ont pas un système de calcul très précis du taux de couverture de la page. Si de grands progrès ont été effectués dans ce domaine, ils ne sont toujours pas parfaits.

Maintenant que nous savons plus précisément ce qu’est une puce, nous pouvons passer à la question suivante:

A QUOI SERT VRAIMENT UN PUCE DE CARTOUCHE ?

La puce enregistre des informations qu’elle transmettra à la machine lorsque celle-ci lui demandera, notamment en ce qui concerne l’état des cartouches, le rendement par page et la région. Lorsque la cartouche est utilisée, l’imprimante envoie des informations sur les pages imprimées, le taux de couverture et le toner restant estimé. Ces informations sont enregistrées sur la puce et celle-ci les renverra à la machine lorsqu’elle en aura besoin. La machine commande : elle envoie d’abord les informations à la puce puis lit les données contenues dans la puce lorsqu’elle en a besoin.

De son côté, la puce n’est qu’un esclave. Elle doit seulement être capable de répondre correctement à la machine, dans un délai imparti, et en utilisant l’encodage correct. Les informations qu’elle envoie sont les suivantes :

- Les informations correctes concernant la cartouche (N#)

- La région correcte

- Si la cartouche est neuve ou si elle a déjà été utilisée

- Si la cartouche a déjà été utilisée, le nombre de pages imprimées et le taux de couverture

- Le toner restant dans la cartouche.

Les informations de la puce DOIVENT être conformes au rendement pour le chargement du toner.

- Les puces ne peuvent pas compenser des changements importants

- Des informations qui ne correspondraient pas entraîneront des erreurs.

MAINTENANT QUE NOUS SAVONS CE QU’UNE PUCE PEUT FAIRE, EXAMINONS UN PEU CE QU’ELLE NE PEUT PAS FAIRE.

Une puce ne contrôle PAS le rendement. Elles sont toutes préprogrammées, selon le rendement prévu au départ, mais la machine détermine le compte des pages, le taux de couverture, les niveaux de toner bas ou lorsque le toner est épuisé. La machine envoie cette info à la puce pour que celle-ci puisse, en temps voulu, la renvoyer à la machine. Mais l’impulsion de départ est bel et bien donnée par l’imprimante. Une fois que le niveau de toner bas ou épuisé est inscrit sur la cartouche, il n’est plus possible de revenir en arrière.

C’est pourquoi un faux contact électrique au niveau du cylindre magnétique peut entraîner l’affichage du message d’un niveau de toner bas. Et même si vous réglez ce problème de faux contact, la puce continuera à transmettre le message indiquant que du toner manque. En effet, une fois que des erreurs ont été inscrites sur la puce, le seul moyen de les effacer est de remplacer la puce.

Les puces n’éteignent pas la machine lorsqu’un certain nombre de pages a été atteint. Elles n’en sont pas capables : les imprimantes utilisent les informations enregistrées dans la puce pour déterminer si elles doivent s’arrêter d’imprimer. Mais cette information vient d’abord de la machine : elle n’est pas calculée par la puce elle-même.

Les puces ne contrôlent pas non plus les informations concernant le niveau du toner. Elles ne sont pas non plus capables. La machine détermine le toner restant en comptant le nombre de pixels. Elle utilise une formule pour calculer la quantité de toner utilisée par pixel et enregistre cette information sur la puce. Certaines machines sont dotées d’autres méthodes pour déterminer le niveau de toner (mécanique, électrique ou optique) mais, une fois encore, cette info est uniquement enregistrée dans la puce. La puce ne peut pas la déterminer par elle-même.

Pour qu’une puce puisse déterminer le niveau de toner restant, le nombre ed pages imprimées, etc, il faudrait un mécanisme incroyablement complexe, et une telle capacité de stockage des infos que le prix serait bien trop élevé pour que cela soit intéressant. Et pourquoi dépenser autant d’argent en circuits imprimés, à renouveler sans cesse, alors que cette opération peut être intégrée à l’intérieur même de la machine.

Les puces ne peuvent pas envoyer de message d’erreur.

La machine contenant tous les circuits imprimés a besoin de générer des codes d’erreur. Si, par exemple, la machine ne peut pas voir ou lire une puce, un code d’erreur sera généré mais cela viendra de la machine et non de la puce elle-même.

Que vous les aimiez ou non, les cartouches sont une partie intégrante de notre secteur. Nous ne sommes pas prêts de les voir disparaître de sitôt. En fait, la tendance actuelle est même à les rendre de plus en plus complexe. Puisque les puces de cartouche deviennent toujours plus petites, il est possible que leurs codes soient de plus en plus complexes, alors même que les fonctions qu’elles accomplissent resteront les mêmes.

Dans notre domaine, il n’est pas rare que la plupart des puces de cartouche soit considérée comme un inconvénient. Elles peuvent pourtant d’avérer très utile. En conservant les données comme elles le font, elles laissent une trace, dans la machine, de ce que fait le propriétaire de l’imprimante. Ainsi, lorsqu’un client appelle pour dire que son imprimante n’a imprimé qu’un certain nombre de pages avant d’être « à sec », vous pouvez trouver le moyen de connaître le décompte réel des pages et, pour un grand nombre de machines, également le taux de couverture des pages. Cela peut permettre de vérifier si le client a compris ce qui se passe ou s’il faut lui expliquer.

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